Focus van farma in lijn met volksgezondheid, milieu én mondiale uitdagingen

Le patient au premier plan et l’intérêt général comme ligne directrice

Le 26 octobre 2021, le gouvernement fédéral lance, sous la direction du Premier ministre Alexander De Croo et en coopération avec les vice-Premières ministres et vice-Premiers ministres, une stratégie à long terme pour le secteur biopharmaceutique en Belgique. L'objectif de cette stratégie est de consolider la position de la Belgique en tant que leader mondial. Les résultats de notre pays sont en effet exceptionnellement bons, voire pratiquement les meilleurs d’Europe, en matière d’investissements dans la recherche et le développement ou en matière d’exportation de produits biopharmaceutiques. Ce secteur emploie directement environ 40 000 personnes et indirectement beaucoup plus. Plus que jamais, la crise du coronavirus a mis en lumière la forte présence des entreprises pharmaceutiques dans notre pays et a montré en même temps l'importance de la renforcer.

Petra De Sutter : « En tant qu’écologistes, nous trouvons qu'il est important que les pouvoirs publics contribuent à faire de la Belgique un pays attractif pour le secteur pharmaceutique, mais aussi et surtout à définir correctement les incitants financiers pour permettre aux priorités de l'industrie pharmaceutique d’être en adéquation avec l'intérêt général plus large de la santé publique, mais aussi avec notre environnement et les nombreux défis mondiaux. »

Le patient au premier plan et l’intérêt général comme ligne directrice

Un premier fil rouge important pour le parti écologiste dans cette stratégie à long terme consiste à aligner les priorités de l’industrie pharmaceutique sur les besoins de santé publique. Cet objectif peut être atteint en mettant l’accent sur le développement de médicaments ayant une réelle valeur ajoutée pour le patient ou la société, mais aussi en garantissant la participation de toutes les parties prenantes et certainement aussi en tenant suffisamment compte des besoins des patients. À cet égard, en tant que parti écologiste, nous avons souligné le rôle des plateformes de patients faîtières.

On peut également miser davantage sur les essais cliniques et les études de « repurposing » qui consistent à utiliser des molécules existantes, qui sont certes peut-être moins intéressantes pour l'industrie, mais qui peuvent encore avoir une valeur ajoutée lorsqu'elles sont utilisées pour d'autres pathologies.

Une autre ligne directrice importante consiste à mieux aligner les priorités de l'industrie sur les intérêts en matière d’environnement. Pour les écologistes au gouvernement, le développement de la stratégie fédérale à long terme doit être lancé en vue de la durabilité et dans le respect de la santé humaine, animale et environnementale. Nous pouvons y parvenir en tenant compte des traités internationaux en la matière, comme le « Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques de la Convention sur la diversité biologique ». Dans le cadre du Pacte pour l'avenir avec l'industrie pharmaceutique, nous tenons également compte de la durabilité et de l'impact environnemental, notamment en prêtant attention à l'emballage des médicaments.

Enfin, il est également important de ne pas adopter une vision nationale étroite lors de l'élaboration de cette stratégie, mais de poursuivre également la création de valeur ajoutée au niveau national, européen et mondial. À cet égard, songez au développement de médicaments pour soigner des maladies qui font de nombreuses victimes à travers le monde, comme la fièvre jaune ou la malaria.

Prochaines étapes

Le 26 octobre 2021, la « R&D Biopharma Platform » sera relancée à l’occasion d'une conférence réunissant le Premier ministre, les vice-Premières et vice-Premiers ministres, les ministres compétents et des représentants du secteur. Au cours des six prochains mois, des groupes de travail transposeront un grand nombre de recommandations en actions concrètes, comme l’accélération de la participation de la Belgique à certaines plateformes innovantes autour de la thérapie cellulaire et de la thérapie génique. Fin avril 2022, une décision relative à ces actions sera prise et communiquée.