Communiqué de presse

Déploiement de la 5G en Belgique l'année prochaine et possibilité pour plus de concurrence sur le marché mobile

« Le déploiement de la 5G aura lieu dans notre pays l’année prochaine », confirme la ministre des Télécommunications Petra De Sutter (Groen) au terme du Comité de concertation qui a approuvé le cadre légal de ce dossier dans la matinée. Une marge est aussi laissée pour l’arrivée d’un nouvel opérateur. « Il est tout à fait envisageable qu’un opérateur vienne ‘casser les prix’ lors de la mise aux enchères et souhaite faire son entrée sur le marché de la téléphonie mobile en tant que quatrième et nouvel opérateur. Les effets de cette entrée sont potentiellement positifs pour tous les Belges dont les abonnements GSM sont actuellement chers. » 

En même temps, l’option de l’entrée d’un opérateur B2B n’est pas exclue : « Un tel opérateur concentrerait d’abord ses activités sur les applications industrielles de la 5G. Ce faisant, il favoriserait l'innovation dans les secteurs où la 5G présente le plus grand potentiel, ce qui est également une bonne nouvelle. Nous laisserons toutefois au marché le soin de décider où s’exercera cette concurrence supplémentaire », précise la ministre De Sutter.  

La mise aux enchères de la 5G aurait lieu au deuxième trimestre 2022. Le régulateur des télécommunications IBPT a besoin d'un maximum de 6 mois après la publication des arrêtés royaux au Moniteur belge pour pouvoir procéder à une mise aux enchères. Les opérateurs auront aussi besoin de quelques mois pour procéder au déploiement de la 5G. Les citoyens et les entreprises belges pourront donc assurément disposer de la 5G en 2022.  

« C’est une excellente nouvelle pour notre pays. Après des années d’immobilisme dans ce dossier, nous réalisons enfin ce que de nombreuses instances attendent de nous, à commencer par les organisations de consommateurs, mais aussi l’Union européenne et les entreprises désireuses de développer des applications 5G », déclare la ministre. 

« Dès que je suis devenue ministre des Télécommunications, la 5G était une de mes priorités. Il s'agissait également de tenir réellement compte des préoccupations de chacun. C'est pourquoi j'ai mis en place une plateforme en ligne de connaissance et d'apprentissage et demandé une étude sur l'impact de la 5G ainsi que sur l'arrivée éventuelle d'un nouvel opérateur. De plus, les arrêtés royaux ont été adaptés pour réserver un espace modulaire et limité à un nouvel opérateur. Cette manière de travailler porte aujourd'hui ses fruits.  Nous avons avancé. Je suis une ministre satisfaite », souligne la ministre De Sutter. 

La semaine prochaine, la ministre soumettra à la Chambre son projet de loi introduisant des mesures de sécurité supplémentaires pour la fourniture de services mobiles 5G.