3,2 millions d'euros supplémentaires pour une nouvelle version de e-procurement
L’administration fédérale va investir 3,2 millions d'euros supplémentaires au cours des trois prochaines années dans une version renouvelée d'e-Procurement, la plateforme qui soutient plus de 125.000 utilisateurs (tant les utilisateurs des entités adjudicatrices que des entreprises) dans le domaine des marchés publics. Cette décision implique également l'arrêt du projet BeCEPS, une plateforme d'achat digitale uniforme destinée uniquement aux 15 services publics fédéraux et de programmation.
L’administration fédérale s'efforce de mettre en place une politique d'achat aussi efficace que possible. e-Procurement est un outil performant qui vise à faciliter au maximum la remise et le suivi des offres par les entreprises. Tant les administrations que les entreprises l'utilisent depuis des années. Cet outil facilite la remise électronique des offres et vise à assurer une publicité aussi large que possible aux marchés publics publiés afin d'atteindre les acteurs pertinents du marché. La version actuelle devient peu à peu dépassée. En 2018, le Conseil des ministres a décidé de lancer le processus de renouvellement d’e-Procurement et de développer une nouvelle plateforme.
Un an plus tôt, il avait également été décidé d'acheter une plateforme d'achat supplémentaire spécifique, appelée BeCEPS, pour soutenir les 15 services publics fédéraux (SPF) et de programmation (SPP). Cet outil externe en dépit de sa solidité, en partie en raison de la spécificité des procédures fédérales dans le domaine des marchés publics, n'a malheureusement pas répondu aux attentes, raison pour laquelle il a été décidé d’y mettre fin.
Au lieu d'un outil externe, des moyens supplémentaires seront désormais investis dans de nouvelles fonctionnalités au sein d’e-Procurement. Contrairement au précédent projet BeCEPS, ces fonctionnalités seront proposées aux SPF et aux SPP, ainsi qu'à toutes les autres entités adjudicatrices, y compris aux autres niveaux de pouvoir. Au total, environ 5.500 entités adjudicatrices sont concernées.
Le nouvel outil sera développé par étapes, en étroite concertation avec les entités adjudicatrices. À cette fin, une enquête sera prochainement envoyée aux entités adjudicatrices. Comme le nouvel outil sera conçu en interne, il sera également moins coûteux à terme, tant en licences qu’en maintenance. En fonction de l’avancement du projet, l'objectif est d'économiser entre 4 et 7 millions d'euros. Le montant substantiel ainsi économisé sera en grande partie réinvesti dans l'outil et bénéficiera donc en fin de compte aux nombreuses entités adjudicatrices et aux dizaines de milliers d'entreprises qui concourent aux marchés publics.