Communiqué de presse

Avec le Plan pour la large bande fixe et mobile, la ministre De Sutter souhaite faire disparaître les « zones blanches » sans Internet rapide d’ici 2025

Aujourd’hui, la ministre des Télécommunications Petra De Sutter (Groen) a donné le coup d’envoi officiel d’un plan national pour la large bande fixe et mobile visant notamment à supprimer les « zones blanches », en d’autres termes les zones dépourvues d’Internet fixe et rapide en Belgique. « Actuellement, quelque 138.000 ménages belges n’ont pas encore accès à de l’Internet rapide. Nous devons pallier ce problème, sinon nous serons irrémédiablement en queue du peloton européen », explique la ministre De Sutter.

Au niveau européen, l’accès à un Internet rapide et fiable est aussi une priorité majeure pour les années à venir. Selon les objectifs européens de connectivité, chaque ménage devra avoir accès à une liaison Internet de 100 Mbps d’ici 2025. Cette liaison devra atteindre 1 Gbps à l’horizon 2030.

« Franchir l’étape de la transformation numérique, qui s’inscrit aussi dans le cadre de la transition écologique, sera primordial. Nous devons toutefois veiller à ne laisser personne de côté », souligne la ministre De Sutter. « Pour le moment, nos concitoyens sont encore trop nombreux à ne pas disposer d’un internet rapide. Tous les mois, des bourgmestres de communes éloignées ou des parlementaires me posent des questions à ce sujet, et à juste titre, car chacun d’entre nous a le droit d’accéder à un Internet de qualité. C’est d’autant plus vrai qu’à l’avenir le télétravail et les cours en distanciel seront de plus en plus courants. » 

 

Ne pas rester à la traîne en Europe

Concrètement, toutes les zones blanches seront d’abord répertoriées afin de faciliter ensuite le déploiement de l'Internet rapide dans ces zones, par exemple en stimulant les investissements des opérateurs. Une cellule spéciale « Large bande », chargée de mettre en œuvre les plans et d’assurer un suivi minutieux des évolutions nouvelles, sera également créée au sein du service Télécommunications du SPF Économie. Un « Broadband Competence Office » sera également constitué. Il aura pour mission de rassembler toutes les compétences pertinentes en matière de 5G au sein d’une seule administration et d’accompagner l’implémentation de l’« EU Connectivity Toolbox ». 

« Nos voisins européens investissent massivement dans la digitalisation et dans un Internet de qualité. Récemment, le président américain Joe Biden a même annoncé son intention d’investir des milliards de dollars pour déployer l’Internet à large bande dans tous les États-Unis », explique la ministre De Sutter. « Il est important que notre pays embarque dans ce train du progrès. Les prochaines années seront cruciales pour la transition numérique, et nous ne pouvons pas nous permettre de prendre du retard sur le reste de l'Europe et du monde. C’est maintenant que nous devons façonner notre avenir moderne, technologique et numérique, et il est important que nous y impliquions chaque Belge. » 

 

Centre de connaissance et d’apprentissage sur la 5G

Le Plan pour la large bande fixe et mobile est l’aboutissement d’une ambition explicite de l’accord du gouvernement, à savoir concilier transition écologique et transition numérique. Dans ce cadre, la mise en place d’un centre de connaissance et d’apprentissage et d’un organe consultatif scientifique sur la 5G s’inscrit également dans le cadre du Plan pour la large bande fixe et mobile. Comme annoncé dans l’accord de gouvernement, ces instances devront contribuer à l’adhésion à la 5G et joueront un rôle de contrôle. Elles seront également développées en coopération avec les Régions.